Pensées de confinée:
L’épidémie ne se calme pas. Il semblerait que nous ne soyons qu’au début de ce confinement. Le soleil nous inonde, le ciel n’a jamais été aussi bleu et pourtant respirer au-dehors semble dangereux voire illégal. Les journées sont douces, ailleurs, elles sont violentes et angoissantes. Doit-on culpabiliser ?
Pensées d’artiste
Le papier noir est un atout. Le dessin aux traits blancs joue un rôle de révélateur, à l’image d’un travail en négatif. Le crayon se manipule d’abord légèrement pour faire naître l’illusion de la peau puis un geste plus appuyé découvre les lumières.
Le dessin reste un peu hésitant mais le plaisir à sa création en excuse les maladresses. J’ai pris mon temps. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas pris le temps.